Kader Attou | Grichka | Geneva Camerata
Réservation : 071/31 12 12 ou sur le site du PBA https://shop.utick.net/?module=ACTIVITYSERIEDETAILS&pos=PBACHARLEROI&s=F4500C71-2EE2-0C87-1D48-2563BF1CC433&token=MTcxNjc2NTQyMw==
chacun s'occupe de réserver à son nom. J'ai la place H1
Durée 100'
L’un est un style de danse né dans les années 2000 dans les quartiers chauds de Los Angeles, très expressif, comme expulsant la violence intérieure dans un geste cathartique, popularisé à l’international par le documentaire Rize de David LaChapelle en 2005. L’autre est une pièce écrite en 1937, la symphonie la plus jouée et la plus enregistrée de Dmitri Chostakovitch, à la forte tension émotionnelle, par laquelle le compositeur russe regagna les faveurs de Staline, alors que sa musique avait été interdite sur toutes les scènes de l’Union soviétique.
L’un et l’autre se rencontrent en une fusion explosive dans Revolta. La danse urbaine des ghettos épouse la musique dite « savante ». Sur scène, Grichka, Melissa, Dexter et la Belge Hendrickx, quatre danseurs de krump (acronyme de Kingdom Radically Uplifted Mighty Praise, « élévation du royaume par le puissant éloge »), se mêlent aux musiciens du Geneva Camerata. Les instrumentistes n’ont cette fois ni pupitre ni siège mais jouent le plus possible debout et prennent part à la chorégraphie « orchestrée » à la fois par Kader Attou (voir aussi le spectacle Le Murmure des songes), Grichka et leur chef d’orchestre David Greislammer. Quant aux danseurs, ils sortent du hip-hop pour accorder leurs mouvements à une vraie symphonie.
Du rapprochement de ces deux univers a priori radicalement opposés se dégage une incroyable énergie, dans une proposition scénique qui est à la fois un concert classique comme on n’en a quasiment jamais vu et un spectacle de danse à la force musicale inouïe.
Je n'ai évidemment aucun intérêt pécuniaire ou autre dans l'organisation de cette sortie, uniquement le plaisir de partager un bon moment en votre compagnie